Pollution

La pollution s’est propagée avec l’industrialisation et l’avènement des technologies peu regardantes sur tout l’environnement écologique.

Elle est la conséquence directe du manque de considération des hommes quant à leur milieu de vie, même si les consciences ont tendance à se réveiller depuis plusieurs années, sous la pression infligée aux gouvernements. Un éveil comme une évidence soudaine de survie pour laisser aux générations futures une planète plus ou moins assainie. Petit à petit, les écosystèmes ont été détruits ou déstabilisés, provoquant un appauvrissement de certaines ressources et un danger pour l’homme. Le réchauffement climatique, et quelques phénomènes géologiques sont ainsi dus dans certaines circonstances à la pollution, à l’impact de l’homme sur son milieu, dans une réaction en chaîne qui était pourtant prévisible. La pollution perturbe et altère l’air, l’eau, le sol, la nature. Gaz à effets de serre, déchets en tout genre, radioactivité, la pollution est un fléau qui peut entraîner des catastrophes sanitaires graves, des malformations, et la destruction progressive de certaines zones où la vie a du mal à s’épanouir jusqu’à disparaître complètement.

Les lieux les plus pollués de la planète, sont liés à l’industrie locale et constituent un vrai réservoir polluant et nocif à l’extrême pour les hommes qui y vivent, comme dans les tanneries de cuir du Bangladesh, sur les bords du fleuve Mantaza Riachuelo en Argentine dans lequel sont déversées les déchets de quelque 5000 usines de la région, dans les mines d’or d’Indonésie où les ouvriers sont exposés au mercure, mais encore la décharge de matériel électronique au Ghana qui attire des centaines d’enfants venus trier des pièces à récupérer, la centrale de Tchernobyl en Ukraine et bien d’autres lieux tristement célèbres comme Fukushima. La plupart de ces sites sont exploités, reconnus comme un véritable danger pour l’homme, mais continuent de fonctionner empoisonnant des milliers de personnes, même si la communauté internationale et les ONG ont tiré la sonnette d’alarme.

Le volume des déchets à déplacer, des installations écologiques à prévoir, des changements de mentalités et d’habitudes, mais aussi la pauvreté de ces régions sont des facteurs aggravants de l’immobilisme ambiant, qui condamnent à terme des populations entières.

La pollution entraîne dans ces zones du monde la misère et des problèmes de santé récurrents sur des générations et des générations. Mais plus près de chez nous, la pollution est aussi un combat pour respirer un air plus pur, pour traquer les usines qui déversent dans les fleuves ou les sols leurs déchets chimiques, pour améliorer les gaz d’échappement de tous les véhicules, éviter la contamination des produits agricoles, sensibiliser les plus jeunes à l’urgence d’œuvrer pour l’environnement. Les pouvoirs publics, les industriels et les citoyens doivent veiller à faire respecter et à respecter eux-mêmes les réglementations qui ont été mises en place pour juguler la pollution dans les villes et les campagnes, les fleuves et les océans. L’écologie est ainsi une valeur qui instaure petit à petit la prise de conscience individuelle à grand renfort d’études, de campagnes de sensibilisation, de conférences, parce qu’elle est la solution alternative que tous doivent envisager pour améliorer les conditions de vie à l’échelle planétaire.

La tâche est rude et l’éveil doit se faire aux quatre coins du monde, elle doit être l’œuvre de chaque citoyen de la planète ce qui n’est pas toujours évident, selon les conditions dans lesquelles on vit, puisque pour certains enfants du monde décharges et déchets sont synonymes d’une maigre pitance, mais d’une pitance quand même. Si pour les uns sauver la planète constitue l’acte de prendre plus souvent son vélo, pour les autres la nécessité de survie n’offre pas toujours le choix. Un sujet brûlant qui nous concerne tous et constitue un véritable challenge pour l’avenir.

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